Les débuts de ma deuxième grossesse ont été difficiles : diabète diagnostiqué dès le 1er mois (donc mise sous insuline et orientation vers une maternité de niveau 3), décollement (repos allongée). J’ai contacté l’association Bien Naître au moment où on me proposait une amniocentèse car les résultats des marqueurs sériques étaient mauvais. Je tenais à faire cette amniocentèse pour être rassurée, mais à cause du décollement et du diabète, j’étais très inquiète des risques supplémentaires de fausse couche. Or dans l’hôpital ou j’étais suivie, il n’y avait pas moyen de discuter de ça : soit je voulais l’amniocentèse et on la faisait, soit je ne la voulais pas et on ne la faisait pas. Chaque rendez-vous était réglé en 5 minutes montre en main. J’étais extrêmement angoissée, et cet accueil expéditif ne me donnait pas confiance en cet hôpital (pourtant renommé « techniquement »).
Chantal a pris le temps d’entendre mes inquiétudes, mes questions. J’avais besoin de cet espace d’écoute pour pouvoir prendre une décision (quand faire l’amniocentèse, où la faire, continuer ou non le suivi dans cet hôpital). Je vous suis très reconnaissante d’avoir été là, et de savoir écouter, sans juger, en respectant les choix, les craintes, la personnalité des parents.
Merci, et longue vie à Bien Naître!